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Les Electrons Libres Interview

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Les Electrons Libres  Interview Empty Les Electrons Libres Interview

Message par anawis Mer 15 Mar - 13:39

Les Electrons Libres Interview

mercredi 15 mars 2006

etit entretien avec les Fameux Electrons libres, joyeuse bande d’activistes sudistes, responsables de nombreux évènements autour d’Avignon, ville qui n’a rien à envier à d’autres avec de nombreuses soirées breakbeat depuis des années grâce à Cedrix, aux Funky beats, puis aux passionnés du break que sont les electrons libres...
rencontre avec le meneur AKIRA et deux de ses comparses Maes et Leonski.
D’abord présentez nous le crew, qui vous êtes, qui fait quoi, et d’où venez vous...
AKIRA/ (...)




Petit entretien avec les Fameux Electrons libres, joyeuse bande d’activistes sudistes, responsables de nombreux évènements autour d’Avignon, ville qui n’a rien à envier à d’autres avec de nombreuses soirées breakbeat depuis des années grâce à Cedrix, aux Funky beats, puis aux passionnés du break que sont les electrons libres... rencontre avec le meneur AKIRA et deux de ses comparses Maes et Leonski.

D’abord présentez nous le crew, qui vous êtes, qui fait quoi, et d’où venez vous...

AKIRA/ Les Electrons Libres est une association, le but est de promouvoir les musiques électroniques auprès du grand public ainsi que les jeunes talents locaux. Nous sommes 10 au sein du collectif, certains sont DJs, d’autre lives, scratcheurs, webmaster et enfin gestionnaire. Il y a Akira (DJ), Maës et Skroll d’Apokamix now (DJs/compositeurs), Bejouille, Léonski (compositeur), Kain (DJ), Dext (scratcheur), Norm (scratcheur) Efektiv (compositeur), et Eksyt. Et l’on vient essentiellement du Gard, entre Nîmes et Bagnols/ceze, mais notre lieu de prédilection est Avignon ; LEONSKI/ Je compose depuis 1998. En 2002, j’avais un Vinylshop à Nîmes, ‘Orphée’, en 2003 je faisais parti du duo House « Jackie Treehorn », et j’etais chez Agrum (asso Montpelliéraine). Je suis chez les Electrons Libres depuis octobre 2005. MAES/ Notre association est uniquement constitué d’amateurs qui sont de véritables passionnés, je laisserais le soin à Akira, Bejouille et Effectiv de parler de la création de celle-ci, puisqu’ils sont à l’origine du projet. Le hasard fait que dans la vie professionnelle nous exerçons des métiers qui sont finalement assez proches les uns des autres, mais lorsqu’on est entre nous, seules nos concordances musicales sont à l’ordre du jour.

Votre parcours musical et professionnel ?

AKIRA/ J’ai commencé par faire de la disco mobile... si si si mariage, anniversaire etc... puis mon amour pour la musique électronique m’a dirigé vers des sons plus club/house pour dériver vers la techno et la hard techno... Pour finir en beauté vers le Breakbeat et la Drum&bass. J’ai commencé à mixer à 18 ans quand j’ai pu m’acheter mes premières platines, et je suis dans le breakbeat et la drum n’ bass depuis 6ans.

Keske vous faites ? (Soirées, lieux, prods..)

AKIRA/ Nous organisons des soirées sur Avignon, Montpellier, Nîmes, et aux alentours de Bagnols/ceze, quelques Free party, Les ElectroCom à la comédie d’Avignon, les Electro du Cargo à Montpellier, et depuis fin 2005 des soirée Breakbeat et Drum n’ bass au Tison à Avignon en compagnie des Reload. Nous composons quasiment tous mais pour l’instant c’est tout en chantier. LEONSKI/ Un Live. MAES/Notre but est de promouvoir la culture de la musique électronique, et ce sous presque toute ses formes, donc nous sommes très ouverts là dessus. Nous organisons des soirées en partenariat avec des clubs ou dans des salles, en essayant de présenter au public des artistes que nous aimons, et ce en limitant le prix des entrées au maximum.

Quel est votre son (vos sons) de prédilection ?

AKIRA/ Nos sons de prédilection sont sans aucun doute le breakbeat et la drum& bass. Mais nous jouons également de la house, de la techno, de la tribe et du hardcore...si si si on fait tout ça !!!! LEONSKI/ House, Break. MAES/ On retrouve beaucoup de styles dans notre organisation, le mélange des genres nous semble essentiel, car on retrouve d’excellent artistes dans chacun d’eux. Nos soirées sont cependant plutôt orienté breakbeat/DnB car ce sont des styles qui n’ont pas la notoriété qu’ils devraient avoir et qui reste encore trop méconnus en France. Par contre un gros bémol pour ce que les clubs conviennent d’appeller "electro" qui, me semble-t-il, ne correspond pas à l’esprit des autres styles.

Et ça vient d’où, quelles sont vos principales influences ?

AKIRA/ Pour ma part j’ai découvert la Drum&bass au Bikini à Toulouse, ce fut une révélation car à l’époque je ne jouais que techno. Puis en creusant une peu plus j’ai découvert le mouvement break qui me rapproche de mes début dans la techno. Mes influences viennent de Breakbeat Kaos, 31 record, ou bien encore RAM, et pour le break il s’agit de Finger lickin, TCR, Hardcore beats, Cyberfunk ou bien encore Lab rok. MAES/ Cela vient essentiellement de l’énergie que dégagent ces styles musicaux, ces vibrations qui vous prennent au ventre et qui vous force à danser toute la nuit, c’est un phénomène métaphysique qui ne s’explique pas. Chacun d’entre nous à son propre univers et ces propres influences, pour ma part (en tant que membre du duo Apokamix Now) mes influences vont plutôt vers la techno US, même si je compose essentiellement de la DnB.

Comment s’est faite la rencontre entre vous ?

AKIRA/ Certain d’entre nous ce sont rencontrés en cours, au boulot mais la seul raison de notre rencontre c’est la musique et faire la fête, c’est le vrai fils conducteur de nos rencontres. LEONSKI/ J’avais joué pour les Electrons. MAES/ Une rencontre avec Akira sur mon lieu de travail, puis une soirée, puis deux, etc.... J’ai vraiment été séduit par l’éthique de l’association, la musique pour la musique, avec aucune notion de gloire derrière tout ça.

Pensez vous qu’être à Avignon est un problème (âge/scène/transports/salles..) ou une chance (public/lieux/...) ?

AKIRA/ Je dirais qu’il y a du bon et du moins bon, la scène break et drum&bass Avignonaise et moins développée qu’a Montpellier par exemple, il y a presque tout à faire, mais le public est très orienté house club il faut donc les habituer à de nouvelles sonorités. Les salles rien n’est facile, on a un ou deux bars ouverts à notre musique et le Tison qui nous accueille à bras ouvert... Par contre le plus dur est de faire venir les Montpelliérains sur Avignon, alors que nous on hésite jamais à bouger de partout. Mais Avignon est quand même une très belle ville, il suffit juste des gens motivés pour la faire bouger comme il faut ;o) LEONSKI/ Bin...je suis sur Nîmes... MAES/ c’est pas un problème puisque même si l’association est basé à Bagnols sur céze, nous travaillons pour organiser des événement sans restrictions géographiques.

Y’a-t-il une grosse culture free dans votre région par rapport à la culture club ?

AKIRA/ La free party est bien présente, peut être plus vers l’Ardèche mais le mouvement n’est plus aussi grand qu’avant, et il y a trop un formatage du coté musical : tribe et hardcoe ont pris le monopole. MAES/Il est vrai qu’il y a une grosse culture free, mais il y avait aussi une grosse culture rave. La culture électronique s’est adaptée, elle a été sculptée par ce que souhaitaient les teufeurs. Musicalement parlant on a coutume de dire que les gens qui vont en free n’aiment que la hardtech, mais on retrouve tout de même des soirées où l’on peut entendre du trés bon mix break ou drum, et le public sait apprécier. Ce que recherchent les gens dans ces soirées je pense que c’est surtout quelque chose qui va les faire bouger toute la nuit.

Musicalement ça change la donne ?

AKIRA/ Musicalement le public est très demandeur de morceaux massif et furieux, des passages hip hop et funky sont difficiles à placer.

Qu’ est-ce qui vous a donné l’envie de vous tourner vers la culture breakbeat plus que vers la tech, house ou autre courant électro ?

AKIRA/ Le GROOOOOOOVVVEEEEE !!!!!!!!!!!! Et dans ce style on retrouve les influences de beaucoup d’autres, tout le monde peut y trouver son compte. MAES/Le break est un courant qui n’est pas sali par l’argent des grosses machines que sont les majors. De ce fait, on arrive très facilement à écouter de très très bons artistes.

Quels sont les artistes du genre que vous aimez et ceux qui vous influencent ?

AKIRA/ En premier (et les plus fort) les Chemical Brorthers !!! Puis Prodigy, Drumattics twins, Aquasky, DJ Icey, DJ quest, Pendulum, Rony size, Beastie boys....pfffiouu j’arrête sinon c’est trop long. MAES/ Hardwire et Freddy Fresh pour le côté festif, Koma and Bones pour le côté plus "technique", sans oublier bien sur les jackson’s sisters. Côté DJ un gros Big Up à Flore !

Vous avez des projets à venir ?

AKIRA/ A venir... Will white des properlheads, refaire venir les Futures Prophecies et promouvoir la scene Breakbeat en France. Et peut être que ça se passera sur Arles.... Et bientôt peut être un disque....A suivre !!! LEONSKI/ Un Maxi du collectif, puis peut-être un album. MAES/ Oui plein !..

Pourquoi ’electrons libres’ ?

AKIRA/ Notre nom vient de nos envies, c’est-à-dire bouger, et ne pas rester sur une seule place afin de voir et de faire profiter le plus de monde. LEONSKI/ C’est parce qu’on est tous un peu givrés ! MAES/ Parce que si demain on a envie de faire découvrir de la sado-musique à notre public, on se prendra pas la tête et on le fera.

Que pensez vous de la scène électro/dj actuelle ?

AKIRA/ Il y les bons et les mauvais DJs ;o) Et je trouve que maintenant la chose qui fait prendre toutes les décisions est l’argent. La musique passe au second plan. MAES/D’un point de vue personnel, je trouve que la musique "electro" est sans âme, je la trouve vide, elle ne me fait pas du tout vibrer, c’est dommage que les club s’enferment là dedans , uniquement pour des raisons marketing.

Et de la scène breaks ?

AKIRA/ La scéne Break n’a pas encore la place qu’elle mérite, surtout en France. Mais beaucoup de gens bougent dans le bon sens, et les motivations sont très présentes. LEONSKI/ Je la trouve généralement plus ouverte d’esprit que les autres. MAES/ Elle recèle de talents, il faut la faire sortir de l’ombre.

Pensez vous que la scène puisse évoluer encore dans le futur ?

AKIRA/ Etant quelqu’un de très motivé je suis persuadé que oui, bientôt on aura de superbes soirée Break dans de superbes clubs qui ne joue actuellement que du RnB et de la dance !!! LEONSKI/ A mon avis, le Star system du début n’existe plus. Sinon bien sur ça bouge toujours. MAES/ La scène Break ? Oui, c’est évident, des artistes "classiques" vont même y venir, espérons qu’elle sache rester fidèle à elle même, underground, dynamique et novatrice, c’est comme ça qu’on l’aime !

Avec la mort annoncée des petits labels et des shops indés, et l’explosion du téléchargement, Pensez vous que la curiosité des gens s’essouffle et qu’a long terme la scène va en prendre un coup ?

AKIRA/ Le téléchargement n’est peut être pas une si mauvaise chose, parfois on a envie de découvrir un artiste, alors on télécharge un ou plusieurs morceaux pour se faire une idée. Et si cela plait la suite logique est d’acheter le ou les albums. Ce que je trouve par contre très bien ce sont les téléchargements payant, ce la permet au gens qui jouent sur CDs ou final Scratch d’avoir des morceaux en bonne qualité. A mon avis la scéne n’a pas à craindre d’internet mais plutôt de la fermeture d’esprit des gens face à notre musique. LEONSKI/ D’après moi, l’un n’a rien à voir avec l’autre. Intéresser les gens avec sa musique a toujours été très difficile et autant gratifiant. A notre niveau, j’ai l’impression qu’il existe un respect mutuel entre le musicien qui propose son œuvre et le « télechargeur » qui ne restera pas anonyme en lui donnant son opinion. Une excellente occasion de se créer un public aussi petit soit-il. MAES/ Les technologies évoluent, ont est en pleine phase de mutations, la scène break à tout à y gagner car Internet et un vecteur de communication extrêmement puissant et accessible à tous. Et il restera toujours les puristes du vinyle pour acheter des pressages.

Et votre meilleur souvenir de soirée ?

AKIRA/ Quand on fait jouer les Future Prophecies, fait le warm up de Freddy fresh et il n’y a pas si longtemps, faire le warm up de Fresh en compagnie de MC Method !!! Et tout les concerts des Chemical Brothers ;o) LEONSKI/ Borealis...Toutes ! MAES/ Toutes les Boréalis (un grand bravo et un grand merci aux pinguins), et toutes les autres soirées où l’on à les poils qui s’hérissent et où l’on se sent dépendant de la musique.

un big up ?

AKIRA/ Big up à tout les gens qui se bougent le cul héhé : toi Garfld, Oxygen record, Flore, le Forbidden science crew, les Slim kut, Frenchbreaks, La vibe, Step express, Reload et toute les radios libres !!! MAES/ Stacey Pullen !

votre ‘all time’ top 5

AKIRA/ Chemical beats - Chemical Brothers The Bells - Jeff Mills Sure shot - Beastie boys Vault - Pendulum Killing in the name - Rage against the machine MAES/ Seulement 5 ? c’est trop difficile !
Vendredi 7 avril : Breakbeat Conquest avec HATCH (west record, UK) @ Tison

Vendredi 21 avril : Soirée spéciale Stop record avec FLORE, PROSPER, SCHERLOCK, MOTORHAZE.@ Tison

Samedi 22 avril ; Break the Rules avec PROSPER, SCHERLOCK, MOTORHAZE @ Exes (Bagnols/ceze), Before @ Pub le Houblon.

http://www.frenchbreaks.org/html/interviews/french/les-electrons-libres-article721.html
anawis
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