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culture underground

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Message par k-o Mer 4 Mai - 16:02

Phénoméne de mode ou bien phénoméne de foire, il semblerait que la culture Underground fascine de nos jours. Médiatisée de façon abusive, filmée de façon erroné, définie comme étant un mouvement "rebelle" de contradictions capitalistes ou encore qualifiée de communauté contestataire, les gens s'y perdent à force d'entendre tout et surtout n'importe quoi.

Critiquée par les uns, adorée pas les autres mais le plus souvent incomprise, la culture Underground c'est avant tout le fruit d'une recherche personnelle, d'un état d'esprit et moral.

Ce n'est rien d'autres que le rassemblement d'un esprit communautaire qui se bat pour des principes simples, ce n'est rien d'autres que quelques voix qui s'élévent au dessus de millions d'autres...

Alors arrêtons les amalgames, cette culture ne date pas d'hier, depuis que l'Homme a compris un Droit fondamental, celui de la contestation, le pouvoir de dire non aux oppressions des marionnetistes/politiciens qui tente de faire de ce monde une véritable prison en le contrôlant de a à z...

Hier on se battait dans la rue pour faire valoir nos droits, hier on chantait pour contester, on dansait pour oublier, hélas l'hyper-médiatisation a banalisé toutes ces formes de contestations, c'est devenue d'une telle monotonie que rien n'est pris au sérieux, plus rien n'a assez d'impact pour être entendu. Une culture Underground médiatisée n'est plus une contre-culture c'est un état de fait.

Néanmoins elle est toujours présente, là ou peut-être on ne l'attendait pas ou plus, elle est réapparue ici sur Internet derniére forme trés certainement de communication indépendante ou on se sent encore capable d'agir et de vivre sans rendre de comptes, et surtout sans distinction de couleur, de sexe, d'âge ou encore de hiérarchie... Au moment ou j'écris ces lignes, cet état d'esprit existe toujours du moins là ou je l'ai découvert... sur Internet. Hélas la forte médiatisation est en train de la tuer en banalisant encore une fois ces revendications et en la polluant de faux préjugés.

Les médias ont déjà réussi à ancrer dans la plupart des esprits une fausse image de l'Underground... Ils ont presque réussi à en faire une mode... Au sein même de la communauté on ne se reconnaît plus, en oubliant ce qu'on est venu chercher... la Liberté !
[La Liberté n'est pas un droit, c'est un Devoir]

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hyatus le 15/06/2002 à 1h35[/quote]
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Message par Invité Lun 16 Mai - 15:20

Critiquée par les uns, adorée pas les autres mais le plus souvent incomprise, la culture Underground c'est avant tout le fruit d'une recherche personnelle, d'un état d'esprit et moral.

voilà,
c'est dans la tête qaue ca se passe. pig

t'es pas obligé d'être un chétann et de tout niké pour etre underground.
merci à K-O pour avoir récupérer se texte

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culture underground Empty Re: culture underground

Message par k-o Lun 23 Mai - 19:16

Un tour du côté obscur de la culture...

Au sens littéral, une culture underground est une culture souterraine. Les cataphiles, avec leurs lampes frontales et leurs bottes, créent au quotidien cette culture. Tous les soirs, des amoureux des anciennes
carrières calcaires parisiennes, tels des spéléologues, descendent par les entrées secrètes pour pénétrer dans le coeur oublié de Paris.

Une culture underground en France ?

Un tour du côté obscur de la culture...

Au sens littéral, une culture underground est une culture souterraine. Les cataphiles, avec leurs lampes frontales et leurs bottes, créent au quotidien cette culture. Tous les soirs, des amoureux des anciennes
carrières calcaires parisiennes, tels des spéléologues, descendent par les entrées secrètes pour pénétrer dans le coeur oublié de Paris. Chaque fois qu'une nouvelle personne pénètre dans ce monde underground, elle est baptisée. On lui attribue un nom, qui lui permettra de signer ses tracts, ce fameux bout de papier où
chacun s'exprime à sa façon. Puis, on se les échange, on se rencontre...Malheureusement pour les puristes,
les catacombes ne sont plus ce qu'elles étaient ! Certes, l'art graphique continue de s'afficher sur les murs mais de plus en plus de curieux viennent s'y promener sans respecter la « culture Kata ». Ainsi, il y a de moins en moins de tracts, de culture souterraine...
Mais, il ne faut creuser si profond pour trouver la culture underground. Pour le Petit Robert, une culture underground est un mouvement artistique indépendant des circuits normaux du commerce et de la diffusion.

Ainsi définit, on peut aisément dire que toutes les formes de l'art de la rue (graffitis, chants, théâtre...) font la culture underground. Existe -t-il des formes d'expression indépendantes et authentiques ? Difficile de le dire.
Quand l'Underground se démocratise...
Le Hip-Hop, art de rue qui s'est développé dans les années 70 aux Etats-Unis, est arrivé en France,
influençant toute une génération d'artistes (auteur, danseur, chanteur, musicien, dessinateur, peintre...).
Mais les gens ont eu peur de cette culture qui ne mâchait pas ses mots, de cette culture des cités, diabolisée par les médias. Mais, ce temps là est bien loin. Aujourd'hui, les artistes Hip-Hop passent à la
télévision et signent des contrats avec Universal Music... Une partie de la culture Hip-Hop est restée underground, et une autre s'en sert comme argument de vente (100% Underground).
La culture des free party, fête techno illégale, jusque récemment underground, refusant toute médiatisation, n'a pas pu résister au feu de la gloire. Et tout ça pourquoi ? Pour entendre dire au Journal Télévisé de vingt heures que ces évènements sont à risques (on ne parle que des accidents et de la drogue et non de la
qualité musicale de ces représentations publiques). Suite à cette médiatisation, le préfet RPR, Monsieur Mariani, a proposé un amendement qui fut adopté après les attentats du 11 septembre, s'inscrivant dans le cadre des lois sécuritaires. Ainsi, il y a de moins en moins de free party car les organisateurs ne désirent pas
aller en prison.

Le mouvement continue, envers et contre tout... Et même si ces rassemblements sont toujours clandestins,
ils sont connus du grand public et récupérés par les politiques. Mamère, himself, s'est rendu en free party à Reims et prône dans son programme l'autorisation des free party.
Un art oratoire de la rue, le Slam, commence à faire parler de lui. Au départ, c'était un moyen poétique de
s'exprimer et de dénoncer les défaillances de la société, entre amis, autour d'une bière. Cette poésie scandée en a charmé plus d'un. Aujourd'hui, c'est branché d'aller écouter les slameurs, déverser toute leur joute verbale et musicale, à l'Abracadabar ou au café des Lucioles.
Et la communauté des hackers me diriez-vous ? Même schéma. Ces bidouilleurs de l'informatique, extrêmement créatifs pour contourner les protocoles, se constituaient en réseaux d'amitié, en échangeant
leurs petits trucs. Mais la police est intervenue et on assista alors à de nombreuses arrestations qui furent médiatisées. Les jeunes s'y sont intéressés et maintenant le hacking est démocratisé. Tout le monde peut trouver sur internet le pack du parfait hacker et embêter ses collèges de bureau...
Alors, il n'y a plus de culture underground en France ? Mais si, rassurez-vous !
Elle est partout, il suffit d'avoir l'oeil et de faire attention. Par exemple, pensez à la salle de bain de votre
amie Marie. Elle l'a faite elle-même, de ses propres mains. Une semaine entière de travail minutieux pour coller ses petits morceaux de mosaïque sur ses murs. Une création unique, personnelle, devient «
underground » parce qu'elle se limite à la sphère privée. Si son créateur décide de l'exposer, de la reproduire ou de la diffuser, elle quitte son authenticité pour rejoindre la sphère du public...Nous produisons tous, au quotidien du « cheap art », débrouillard et hors des cadres.
Et pour dire la vérité, s'il existait une culture underground, il faudrait surtout qu'elle le reste.

Audrey Marre

Source: http://www.surlering.com (thx to ths)
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